Je bois un café, plutot bruyant à coté de moi, deux types branchés politique....
j'écoutes, (pouvais guère faire autrement) au bout d'un moment je ne résiste plus, je regarde le plus proche de moi et lui demande, à votre avis, combien de temps avant que la francisation rejoigne dans les bibliothèques l'étagère des idéologies criminelles au même titre qu'un certain nombre d'autres qui toutes avaient en commun de n'avoir aucun respect pour ce qui caractérise l'humanité, le language, on peut en acquérir d'autres, on ne peut pas être privé du sien, de celui qui nous inscrit dans l'histoire, de celui dont on hérite et que l'on transmet, de celui qui donne cet irremplacable sens de la place que l'on occupe, des devoirs qui l'accompagnent et des droits qu'il donne, je ne parle même pas de l'histoire des territoires ou de culture encore moins de respect des organisations sociales dont on sait que lorsque on les dérange, on fabrique pour des générations en général des problèmes de criminalité, de déliquence, des violences à caractère sexuel enfin des comportements auto-destructeurs, drogues, alcool etc... mais enfin pas trop à la fois, on s'en tiendra au langage le reste étant tout compte fait assez naturel si l'on s'en réfère à vos normes sociales.... Pas de monople dans ce domaine, mais il n'y a plus beaucoup d'excuses maintenant que nous savons les conséquences de cette amputation.
Il bredouille,
Je ne comprend rien
Son accolyte me tance avec ses yeux ronds à travers ses lunettes rondes et déclare, en combien de temps se refoidit le fût du canon, claquant son verre de vin blanc vide sur le comptoir, il ajoutait, laisse pas refroidir, Farida, laisse pas refroidir.
(un autre monde, un autre monde, je vérifie que j'ai bien mon billet d'avion)
Je ne vois rien à dire, je les regarde et leur dit Vive le France! Vive le France!
Bravo, Vive la France reprennent-ils en coeur.
Je voulais un verre d'eau, j'y renonce et file.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire