Coup dur pour les langues régionales. Éric Besson, ministre de l'immigration et de l'identité nationale, vient de déclarer qu'il ne voulait pas de loi sur les langues régionales.
On s'interrogera utilement sur l'absence totale d'écho médiatique de cette déclaration alors que toutes celles soulevant des controverses sur la burqa ou l'identité nationale sont abondamment commentées.....
NEWS [article written in French only]
Regional languages in France, there were be no law Langues régionales en France, il n'y aura pas de loi[10/12/2009] Coup dur pour les langues régionales. Éric Besson, ministre de l'immigration et de l'identité nationale, vient de déclarer qu'il ne voulait pas de loi sur les langues régionales. Pourtant, la Constitution française fait désormais figurer les langues régionales comme patrimoine commun de la "nation". Le Président français, Nicolas Sarkozy, et l'ancienne Ministre de la culture, Christine Albanel avait promis une loi et les députés UMP, soutenaient récemment qu'elle était en rédaction. Mais Éric Besson, interrogé par une Députée PS, Martine Faure (présidente de l'intergroupe pour les langues régionales à l'Assemblée nationale), vient de lancé que d'accorder des droits spécifiques aux locuteurs de langues minoritaires "serait contraire au principe d'indivisibilité de la République et d'égalité devant la loi".L'annonce abrupte formulée par ce ministre ne fait qu'augmenter l'image désastreuse de la France, tant auprès des peuples qui composent cet État qu'à l'extérieur. Il s'agit d'une conception centralisatrice, uniformisatrice et un nivellement par le bas des droits en France. Au moment, où ce même ministre essaie de créer une identité française "flurtant" avec les idées d'extrême-droites, il est légitime de s'inquiéter pour la démocratie dans ce pays. La France nie l'ensemble des documents internationaux et européens faisant la promotion de la diversité culturelle et linguistique, notamment la Charte européenne pour les langues régionales et minoritaires mais également la Convention cadre pour la protection des minorités. À peine un an après avoir été pointée du doigt pour la négation de ces propres minorités par l'ONU la France persévère dans la voie de l'intolérance. La France est décidément à contre courant par rapport à d'autres pays européennes, où les Nations historiques disposent de pouvoirs élargies comme par exemple, l'Écosse, le Pays de Galles ou la Catalogne où la promotion linguistique est gérée localement, sans ingérence étatique. La situtation de statut-quo ou de pourrissement qu'impose désormais le Gouvernement français veut dire que les langues régionales et minoritaires ne disposeront pas de statut officielle, tant pour l'enseignement que pour pouvoir avoir le droit de citer dans la vie sociale. Les peuples minorisés vivant en France prendront certainement acte, au moment où des élections régionales doivent avoir lieu en 2010.
Regional languages in France, there were be no law Langues régionales en France, il n'y aura pas de loi[10/12/2009] Coup dur pour les langues régionales. Éric Besson, ministre de l'immigration et de l'identité nationale, vient de déclarer qu'il ne voulait pas de loi sur les langues régionales. Pourtant, la Constitution française fait désormais figurer les langues régionales comme patrimoine commun de la "nation". Le Président français, Nicolas Sarkozy, et l'ancienne Ministre de la culture, Christine Albanel avait promis une loi et les députés UMP, soutenaient récemment qu'elle était en rédaction. Mais Éric Besson, interrogé par une Députée PS, Martine Faure (présidente de l'intergroupe pour les langues régionales à l'Assemblée nationale), vient de lancé que d'accorder des droits spécifiques aux locuteurs de langues minoritaires "serait contraire au principe d'indivisibilité de la République et d'égalité devant la loi".L'annonce abrupte formulée par ce ministre ne fait qu'augmenter l'image désastreuse de la France, tant auprès des peuples qui composent cet État qu'à l'extérieur. Il s'agit d'une conception centralisatrice, uniformisatrice et un nivellement par le bas des droits en France. Au moment, où ce même ministre essaie de créer une identité française "flurtant" avec les idées d'extrême-droites, il est légitime de s'inquiéter pour la démocratie dans ce pays. La France nie l'ensemble des documents internationaux et européens faisant la promotion de la diversité culturelle et linguistique, notamment la Charte européenne pour les langues régionales et minoritaires mais également la Convention cadre pour la protection des minorités. À peine un an après avoir été pointée du doigt pour la négation de ces propres minorités par l'ONU la France persévère dans la voie de l'intolérance. La France est décidément à contre courant par rapport à d'autres pays européennes, où les Nations historiques disposent de pouvoirs élargies comme par exemple, l'Écosse, le Pays de Galles ou la Catalogne où la promotion linguistique est gérée localement, sans ingérence étatique. La situtation de statut-quo ou de pourrissement qu'impose désormais le Gouvernement français veut dire que les langues régionales et minoritaires ne disposeront pas de statut officielle, tant pour l'enseignement que pour pouvoir avoir le droit de citer dans la vie sociale. Les peuples minorisés vivant en France prendront certainement acte, au moment où des élections régionales doivent avoir lieu en 2010.
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