dimanche 25 octobre 2009

Economie : La hausse des dépôts de bilan va se poursuivre .

Le pire est passé (pas certain du tout). Les prochains mois s'annoncent encore difficiles pour des entreprises exangues. Tel est le diagnostic des experts d'Euler Herme. Nous allons assister à un rebond technique en France au second semestre. Mais la situation financière des entreprises n'est pas prête à s'améliorer » constate Karine Berger, directrice des études.Malgré un léger mieux économique, les sociétés sont handicapées par une faible profitabilité. Leurs carnets de commandes sont toujours dégarnis. « Les chefs d'entreprise, qui n'avait aucune visibilité en mars et avril, ont un mois de visibilité », explique Karine Berger. Ils ont du mal à trouver des crédits. Pour s'adapter, les entreprises ont continué les coupes claires illimitées et les progressions salariales jusqu'à l'été 2010. D'autres seront contraintes de jeter l'éponge. Les défaillances en se poursuivent sur un rythme élevé. Elle pourrait progresser de 20 % cette année et devrait continuer en 2010.Car la crise à fragiliser durablement les entreprises. « Les sociétés ont bénéficié du moratoire sur les dettes fiscales et sociales estimées à 10 milliards d'euros entre le quatrième trimestre de 2008 et le deuxième trimestre de 2009. Mais elles n'ont pas réussi à adapter leur coûts à une baisse de 10 à 20 % de leur chiffre d'affaires. Elles connaissent des problèmes de trésorerie et de rentabilité. Leurs problèmes est de réussir à tenir encore trois ou quatre trimestres, poursuit Karine Berger. Il est donc plus que jamais nécessaire de réfléchir à leurs besoins en financement.
Les PME les plus touchées.
Par secteur, les défaillances se sont accélérées dans l'industrie, « qui avait relativement bien résisté en 2008 avec une hausse des défaillances limitées à 4 %. Avec près de 3000 dépôts de bilan d'entreprises industrielles, le premier semestre de 2009 affiche une progression de 31 % par rapport au premier semestre de 2008 », notent les experts d'Euler Hermes. Toutes les activités liées à l'automobile ont été touchées. Dans les transports, la progression atteint 30 %. Dans l'immobilier, la situation continue de se dégrader avec près de 1400 dépôts de bilan d'agences immobilières, de promoteur et de marchands de biens.Conséquence directe de la montée du chômage et de la baisse du pouvoir d'achat, les fermetures de petits commerces devraient s'accélérer dans les prochains mois.

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