Goldman Sachs and JP Morgan faisant leurs métiers ont à la demande du gouvernement Grec mais aussi de nombreux autres gouvernements à travers le monde fournis leurs concours de savoir-faire(ces savoirs couvrant les domaines aussi variés que les données économiques, l'environnement légal et les données financières et accès aux marchés) pour leurs permettre de réaliser des emprunts finançant des projets de dépenses publiques. Les banques ne disposent pas de départements chargés de vérifier le caractère juste et indispensable ou non de ces projets et ne sont pas désignés lors de ces appels pour décider si ces projets de financements sont souhaitables mais pour assurer leurs succès, la décision politique, d'opportunité économique, ses conséquences fiscales et sociales étant prises par les gouvernements politiques.
Aussi prétendre que des banques devraient être des censeurs de décisions politiques est une demande surprenante.
Ensuite, laisser penser qu'il existerait un "complot" au sein de l'un ou plusieurs de ces établissements qui viserait d'une main à organiser l'endettement excessif d'un ou plusieurs états pour de l'autre main prendre des positions dans le cadre de la gestion d'actifs pour compte propre et (pendant qu'on y ait) pour compte de tiers (amis) des positions spéculatives "à la baisse" sur les bonds émis par ces mêmes états est faux, étayé par rien (aucune donnée), fait appel à des croyances douteuses.
L'utilisation qu'il y ait eu dans le cadre normale des opérations de gestions d'actifs et ou pour le compte des client de ces institutions des positions "à la baisse" sur les bonds émis par certains états répondant à des conditions de marché dans les départements consacrés à cette activité pour laisser penser qu'il s'agirait de consignes résultant de décisions prise au plus haut niveau de ces institutions et mise au point après avoir "volontairement" sur-endetté des états seront vite démentis par à la fois le montant des engagements pris dans ces opérations prétendument spéculatives et le timing des positions qui démontreront que c'est bien les conditions de marché qui ont initié ces opérations et non un imaginaire "complot international bancaire".
Cette constante en "politique française" d'utiliser la crédulité, l'absence de connaissance de certains mécanismes pour satisfaire des instincts douteux et manipuler les opinions est assez dérangeant.... It stinks totalitarian stuff...
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